Notre tout nouveau Président de la République a mis à l’honneur ce mot de la langue française qui résume à lui seul la notion essentielle de l’accompagnement tel que je le conçois.
Ross ASHBY (1956) aurait été le premier à introduire les notions de changement 1 et de changement 2. Pour faire comprendre à quoi ces notions réfèrent, Paul WATZLAWICK (1975) propose une analogie automobile. Le changement 1 serait comme l’accélération en première, tandis que le changement 2 correspondrait au passage de la seconde, c’est à dire à l’entrée dans un registre complètement différent, appartenant à une logique plus élaborée : celle des pignons complexes, par rapport à la simple adjonction de carburant.
En effet, pour qu’il soit possible de passer la seconde, il faut avoir acquis assez de vitesse en première, sinon le moteur peine et peut même caler. De manière générale, cela signifie que le changement 2 a pour préalable suffisamment de changement 1. D’autre part, pour passer en seconde, il faut également tenir compte de l’état de la chaussée. Sur un chemin de terre sinueux, rouler en première est la meilleure chose à faire. Pour profiter du rapport de vitesse supérieur, il faut tout d’abord rejoindre une route goudronnée.
Mais avant de démarrer sa voiture, encore faut-il trouver les clés !